encore une nouvelle année, … pff

Vous direz ce que vous voulez, la période de fin d’année est artificielle, avec ses cadeaux, ses vœux, ses festivités gargantuesques. Et, dans un sens, vous avez raison, la plupart de ces choses, je m’en passerais bien. Et puis peut-être pas. Tout a sa raison d’être. Mettons, pour l’instant, notre cynisme de côté.

2019 – quelle année ?

Retourner un an en arrière, cela ne peut mal, faire le bilan. Cela peut aider a s’adonner à cette tradition des bonnes intentions pour l’année suivante, vous savez bien, ces promesses vaines qui sont réitérées chaque année. Comme si des chiffres, 2019, 2020, pouvaient changer quoi que ce soit. Tout est dans la tête…

en ce qui me concerne

2019, donc. Sur le plan personnel, ce fût une année avec des hauts et de bas, mes proches savent de quoi je parle. Je retiens les bons moments: mes petits-enfants Fran et Ellis. Préoccupation, fatigue, mais surtout contentement, ébahissement, beaucoup beaucoup d’amour. Impayable.

Cela vaut aussi pour le reste de la famille. Mes garçons, sœur, frère, nièces,… Notre mamie/maman à tous. Il y a des années où la famille importe un peu plus, c’était le cas cette année.

Et les amis ! Des vrais amis, ceux qui n’ont pas toujours besoin de mots pour dire qu’ils sont là. Qui pressentent et agissent. Pour moi, ce fût une année de l’amitié. Avec en plus des joyeuses retrouvailles avec des amis d’antan.

une histoire d’inclusion: www.meegaan.be

L’année du vélo aussi, bien évidemment, à peu près 2000 km de juin à décembre. au soleil, dans la pluie, le vent. Chaleur et froid. Avec ou sans charrette. Positif: toujours avec plaisir. Et malgré tout, sans haine pour les conducteurs d’autos. Plusieurs fois presque renversé, et je ne parle pas de l’agression verbale. Mais aussi, souvent, la politesse et la compréhension.

Urbi et Orbi

Mondialement, on a le choix, quand on pense à l’année passée: le climat a fait la une tout le temps, avec les protestations, mais aussi l’une catastrophe après l’autre, l’un record après l’autre.

Trump, bien évidemment, et ce Brexit infâme, avec ces parlementaires qui se chamaillent comme des bébés. Ce qui d’ailleurs vaut ailleurs, nos représentants du peuple se sont à maintes reprises manifesté de façon très négative. Et cela dans un climat de doute sur nos institutions démocratiques. Le climat social, aussi, avec les gilets jaunes, qui dénoncent le fossé qui nous sépare tous de plus en plus.

Fossé, un mot qui pourrait réapparaître dans les listes pour le choix du mot de l’année. Discorde, polarisation, synonymes. C’est avec beaucoup de répulsion que j’ai constaté que la tendance des dernières années a culminé en 2019. Je n’ai jamais auparavant entendu autant de discours sur le thème de « nous » et « eux », venant de populistes adroits. Le résultat: le discours négatif, qui exprime surtout CONTRE quoi on est plutôt que POUR quoi. On peut se demander ce qui mène ces populistes à ce discours, la réponse semble évidente: argent et pouvoir. Voyez le Brexit, qui sert de paravent pour cacher les vrais problèmes. Ou dans la formation de notre gouvernement fédéral: certains semblent voir un avantage à mettre le foutoir, ne fût-ce que pour raison électorale ou idéologique. Nous sommes revenus à la polarisation gauche-droite, même si cela n’a plus beaucoup de sens. Les partis de gauche ont glissé depuis longtemps vers le centre, perdant de ce fait toute crédibilité et leur électorat. Et ce sont les partis d'(extrême) droite qui se réjouissent et diabolisent toute idée progressiste. Et la droite a un discours simple (simpliste): tout ce qui ne va pas, c’est la faute des autres: les migrants transitoires, le wallon, les rats de gauche, l’islam, les terroristes et il y en a d’autres.

paix sur la terre

D’ici mon appel pour l’année 2020. Je souhaite pour tout le monde, « nous » et « eux », un peu plus de « tous ensembles ». Inclusion est le mot clé pour toute l’année. La compréhension de l’autre, être à l’écoute, être bienveillant dans son jugement.

C’est la fin de l’année, les rêves sont permis.

Une bonne année 2020 à chacun de vous !

Marc